• Aujourd'hui j'ai vécu une expérience inhabituelle alors que je me rendais en voiture dans un petit village de la région. Brusquement il s'est mis à pleuvoir- et alors, me direz vous? Rien de bien surprenant à cette époque de l'année...- mais comme les températures avoisinaient les -4, les gouttes qui tombaient sur le pare-brise se transformaient immédiatement en glace. Les voitures ne roulaient plus; elles se mouvaient à une lenteur inquiétante. Le bitume avait été ciré, astiqué par des mains invisibles et brillait à présent comme un ruban somptueux vers une destination de plus en plus incertaine.Les rares piétons, soudain craintifs, totalement désorientés. semblaient figés sur les trottoirs glissants.

    En une fraction de seconde, notre environnement était devenu hostile.

    Inutile de dire que la route du retour me parut très longue...

    Une fois franchi le seuil de ma maison, je me suis sentie en sécurité. J'étais revenue à mon point d'ancrage et, après avoir jeter un dernier regard sur les pavés recouverts d'une fine couche de verglas, je refermais doucement ma porte.

     


  • Il fait froid, très froid même. L'hiver nous saisit en ce début d'année et nous offre ses grisailles mais aussi ses fulgurances de lumière. Les oiseaux sont nichés dans les haies et vont manger leurs graines de tournesol, une fois que j'ai le dos tourné. Ils me connaissent pourtant et savent que je ne leur ferai jamais aucun mal, mais depuis la nuit des temps, ils ont appris à se méfier du genre humain,à raison sans aucun doute. Chaque jour je vais remplir leurs mangeoires et ils m'offrent leur plus beau cadeau en se laissant photographier de derrière la fenêtre. Parfois ils me jettent un œil (oserais je dire "amusé"?) en  gardant la pose sur leur branche.






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